Mathilde Auneveux, incarne avec toute la radicalité de sa jeunesse, une Antigone habitée par le principe universel d’humanité.
Entre la loi des dieux et celle des hommes, entre sa conscience et la règle, entre idéal et politique, Antigone fait son choix et va braver l’interdit royal, quitte à y laisser la vie. Notre époque est violente, les oppositions se radicalisent. Quel est notre rapport à la loi, à la désobéissance ? Notre rapport à la foi, à celle de l’autre ? Qu’est-ce qu’aimer à en mourir ? Toutes ces questions traversent l’immense pièce de Sophocle depuis 2500 ans.
Une traduction du texte, brute, sans grandiloquence. Un texte, comme sans doute à l’origine, imaginé pour parler au peuple de la cité. Emma Gustafsson et Laurent Hatat veulent un plateau de corps vivants, de corps vibrants. Voilà pourquoi ils emmènent leurs 6 interprètes dans ce passionnant travail d’entrelacement de la danse et du théâtre, de la pensée et du mouvement.
Une représentation scolaire est ouverte le vendredi 29 mars à 10h30.
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