La figure célèbre d’Antigone, celle qui s’oppose à son oncle, le pater familias, résonne assurément avec notre siècle fracturé par les antagonismes.
L’écriture de l’autrice Julie Ménard et la traduction moderne d’Irène Bonnaud et Malika Hammou permettent d’apprécier au mieux cette icône de la désobéissance civile qui va jusqu’à sacrifier sa vie pour défendre ses convictions. Antigone demeure un texte immémorial, une immense pièce polysémique, qui éclaire le présent à l’aune du passé. Revenir à Sophocle, c’est finalement nous questionner en profondeur sur la violence de notre époque où les oppositions se radicalisent. La dimension dansée dans cette œuvre mise en scène par Emma Gustafsson et Laurent Hatat amène beaucoup de sensibilité et de choralité dans une pièce qui nous fait vibrer par sa dimension tragique en faisant certainement écho à nos humanités .
Une représentation scolaire est ouverte le vendredi 29 mars à 10h30.
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